Le comportement et le choix entre Epargne ou investissement(conso) est différent entre les entreprises et les ménages selon une nouvelle étude américaine

Une publication de plus en français. J’ai été lassé ces derniers temps de tout faire en anglais.

Je tiens ici à préciser que les informations que je vais vous donner sont parcellaires et basée sur une écoute hasardeuse de la radio (BFM business ?) ce soir. J’ai jugé utile de coucher sur papier le raisonnement et les réflexions entendues pour en garder une trace et étudier plus en profondeur ce qui me semble être une piste intéressante.

Une étude américaine vient de montrer il y a quelques mois que les ménages et les entreprises ont un comportement différent lorsqu’ils détiennent un surplus de liquidité. Si l’on admet que la fonction d’investissement est presque une prérogative exclusive des entreprises (à part pour le logement) comparés aux ménages, cette études s’intéresse au comportement des entreprises en tant que personne morale comparé aux ménages (qui sont des entités plus petites et plus proches des personnes physiques (un ménage pouvant d’ailleurs être constitué d’une seule et unique personne).

Ce qu’on apprend est que les entreprises épargnent beaucoup plus que les ménages, au lieu d’investir. Elles n’investissent pas assez. En fait elle deviennent des acteurs financiers, créditeurs, qui au lieu de dépenser de l’argent, en mettent de côté, et bien entendu, le prêtent. C’est un comportement de sur accumulation qui a pour conséquence au niveau mondial, un excès de liquidité et un déficit de demande en liquidité et d’utilisation productive de l’argent gagné par les entreprises.

Ce phénomène serait peut être bien ce qui nous entraine vers une stagnation séculaire et planétaire.

Je rappelle quand même que les entreprises sont les premiers moteurs de la création de valeur, la fameuse valeur ajoutée dont le PIB est l’agrégat au niveau d’un pays. Plus que les administrations publiques ou les ménages. Reste à confirmer ceci par des chiffres. J’ai expliqué dans une vidéo que la dette privée (ménage+entreprise) représentaient environ 40% du PIB français (un niveau inférieur à celui des Etats unis, alors que la dette publique représente grosso modo presque 100%.

Quand on met cela en parallèle avec l’assouplissement quantitatif agressif (tant de l’Europe que des Etats-Unis), on prend peur quant à l’importance des liquidités en présence sur la planète et la crainte d’une crise. Il y a probablement beaucoup trop d’argent par rapport à la production réelle de valeur.

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