
Comme certains peuvent le savoir, je suis, modestement, un trader et un investisseur qui apprécie beaucoup les placements risqués et volatils. Je pense que ce doit être les émotions que je recherche, les émotions quand on voit son argent augmenter ou baisser à la verticale. En revanche, je n’ai jamais utilisé le levier, je ne “short” pas, je ne “long” pas pour les initiés. Depuis quelques temps, j’ai déplacé 46 000 euros de liquidité sur les places d’échanges, ce qui commence à être une somme assez conséquente en achat et vente même si c’est souvent le même argent qu’on déplace.
– Rien n’est pas facile, l’argent facile n’existe pas et le trading est un domaine épuisant et exigeant, qui nécessite beaucoup de travail, beaucoup de prise de risque, un peu d’analyse technique, l’étude des cycles, ainsi que l’étude des indicateurs internationaux (surtout américains) macro-économiques : le CPI américain, les taux de Fed, ceux moins importants de la BCE, le temporalité des cycles de 4 ans, les indices de peur et d’avidité, fear and greed index, mais aussi la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies, les mouvements des gros comptes (contrairement à une idée reçue, toute la blockchain est publique), la parité euro-dollar, la parité euro-franc suisse, ou le prix de l’or à l’once, le suivi des réunions bitcoin à Lyon où on étudie les indicateurs sociaux faibles, les fameux signes faibles, notamment le nombre de participants, l’ambiance générale, la présence féminine (la finance est un monde malheureusement encore trop masculin).
Finalement la finance est un monde assez cyclique, dans une vie humaine, les phases d’excitation et de peur se reproduisent mécaniquement, oui mécaniquement comme une montre suisse. Il faut apprendre à raisonner par soi-même, ne pas trop se fier aux médias (qui – tous déficitaires à l’âge d’internet – appartiennent à des hommes d’affaires ou à l’Etat avec des pressions et des agendas), suivre les différents indicateurs “fear and greed index”, ne pas investir plus qu’on ne peut parier ou perdre. Etre conscient qu’il s’agit d’un pari. Mais, bien conseillé, il est tout à fait possible de gagner, et même de gagner beaucoup. Je suis quelqu’un qui sait se positionner sur les points bas du marché et qui sait également dire aux clients quand vendre. Récemment, en 2023, j’ai fait investir un client 3500 euros sur actifs à 0,05 dollar américain, et je lui ai fait revendre à 0,19 dollar américain. Malheureusement le client n’est sorti que l’après midi alors que je l’ai mis en garde la veille au soir pour une somme en euro de 11 000 euros ce qui correspond, en deux ans, à une plus value de 6500 pour un investissement de 3500 euros. S’il m’avait écouté et avait vendu tôt le matin, il aurait pu sortir à 18 000. Ensuite il faut pouvoir rapatrier l’argent, ce qui n’est pas toujours évident, surtout avec les grosses sommes, et enfin, payer des impôts.
Malheureusement pour l’Union européenne et l’euro, et n’en déplaise à Christine Lagarde, la finance est encore un domaine où on parle en dollars américains et pas en euros. J’ai bel et bien essayé de travailler avec mon compte en euro (puisqu’au final, en France, on est payé et on paye en euros) mais le souci c’est que mes analystes financiers qui me conseillent ne parlent qu’en dollars et sont pour la plupart des américains.
Comme vous avez pu le constater … le prix des cryptomonnaies baisse très fortement depuis plusieurs semaines et là, encore je me suis très bien positionné. En effet cela fait longtemps que j’ai liquidé toutes mes positions, et bien avant le début de la chute. Le marché haussier devait durer 1070 jours et se terminer en octobre, il est normal que le marché baisse, et c’était prévu. Je dispose de sources bien informées sur internet et il m’a fallu des milliers d’heures de travail pour les trouver. En effet en finance, comme partout dans le monde, il y a les gentils et les méchants. Les gentils essayeront de vous enrichir quand les méchants n’auront aucun scrupule à mal vous conseiller, à vous appauvrir, quitte même à parier sur des mouvements inverses de ceux qu’ils conseillent à leurs clients. A ce jeu là, le méchant financier c’est par exemple l’américain Jim Krammer, qui paradoxalement, parle souvent à la TV sur la chaine CNBC. A tel point qu’il existe un indice basé sur ses prédictions qui propose de faire le contraire de ce qu’il dit de faire dans les médias. Un autre ennemi de votre argent, même si cela peut paraître surprenant : votre banquier. Votre banquier de détail ou même, et c’est triste, votre banquier privé si vous êtes riche et si vous avez plus d’un million d’euro ou plus de 5 millions d’euro et que vous êtes client de Natixis, de la banque Palatine, ou alors de la banque Delubac, c’est à dire d’une banque privée. N’oubliez pas qu’être reçu en VIP par un banquier en costume trois pièces (ah le fameux gilet !! =-) et dans des lieux superbes avec une coupe de champagne, cela a un coût et c’est vous qui le payez.
Juste avant la liquidation massive, le jour de l’évènement cryptosphère vers le musée des confluences à Lyon, j’ai liquidé l’ensemble de TOUTES MES POSITIONS alors que le bitcoin était à 115 000 dollars. Je dispose des preuves de mes mouvements pour les curieux. Maintenant le bitcoin est à 86 000 dollars, les nouvelles de la FED ne sont pas bonnes, la guerre tarifaire entre la Chine et les USA fait rage, et le cycle haussier de 1070 jours est terminé. L’association bitcoin lyon ne fait plus les soirées bitcoin au comptoir Brunet vers les Cordeliers à LYON 2ème. Grosso modo, la fin des haricots …
Bienvenu en enfer, bienvenu dans la descente aux enfers, possiblement vers un bitcoin à 28 000 dollars ou 38 000 dollars. Mes amis, les cycles de 4 ans sont rythmés par les halving, et par une chute de l’actif principal, le bitcoin de 78 à 80% de son prix. Mais l’actif sur le long terme est toujours haussier. Un plus bas est toujours plus haut que l’ancien plus bas historique. Prenons un exemple : je suis sur le marché des cryptomonnaies depuis 2019, cela fait 6 ans, j’en suis à mon deuxième cycle en tant que trader et investisseur.
- Le bitcoin venait de 10 000 dollars avant de monter à 69 000 dollars en 2020
- Il est replongé en 2022 ou 2023 à 15 000 dollars
- il est remonté depuis 2023 de 15 000 dollars à 125 000 dollars (point haut historique cet été)
- il doit donc rechuter vers 28 000 dollars (-78 à 80%)
Mais mes amis 15 000 c’est plus que 10 000 non ? Et 28 000 c’est plus que 15 000 ?
Donc ça monte, c’est volatil mais cela ne fait que monter.
Le bitcoin c’est comme l’or, et je dirais même c’est mieux que l’or parce que l’or physique, c’est drôlement chiant à stocker pour des raisons évidentes de sécurité même si un lingot d’or d’un kilo est très petit (toute petite savonnette) et très dense en poids, reste qu’il représente 110 000 euros et que c’est difficile à stocker avec sécurité contre les vols.
Le bitcoin c’est avant tout un innovation mathématique qui représente doucement mais surement l’avenir de l’argent, mais c’est aussi l’organisation mathématique de la rareté dans un monde où l’argent est trop abondant.
Et pourquoi l’argent est-il trop abondant : parce que les banques centrales en créent énormément. Et pourquoi les banques centrales en créent énormément : tout simplement pour cacher un secret bien gardé, les économies et la croissance vont mal pour différentes raisons, notamment dans les pays dit -avancés?- comme les Etats-Unis, l’Union européenne ou le Japon … On essaie de cacher la stagnation économique et d’amplifier l’activité économique, de créer de la croissance fictive en crachant de l’argent virtuel, en alimentant la pompe à fric, en encourageant la dette.
A ce titre là … j’aimerais ajouter quelque chose sur les différentes dettes publiques : nos politiciens, français notamment, mais pas que, essaient de nous faire peur avec la dette. Bon déjà le disque est rayé, j’ai 43 ans en 2025, lorsque j’étais lycéen en 2000, donc il y a 25 ans, François Bayrou parlait déjà de la dette publique comme un danger. J’étais allé à un meeting de ce monsieur à Lyon où il parlait déjà de cela. Ensuite, la France n’est pas le seul pays endetté, les Etats-Unis aussi à tel point qu’il existe une attraction amusante à New York : le compteur géant de la dette américaine, non loin de la bourse américaine le NYSE (New York Stock Exchange). On peut parler du Japon aussi.
Mais le plus inconnu, et le secret bien gardé c’est l’usage de la dette publique sur les marchés financiers, l’achat inexorable des dettes publiques par les banques centrales (qui par définition créént l’argent). Tant que la confiance dans la monnaie existe, le monde tourne, les gens achètent et vendent et personne ne se doute de rien. Simplement les banques d’investissement font des choses très sales dans le monde de la finance mondiale : le marché de produits dérivés mondial pèse 700 000 milliards de dollars américains. Les produits dérivés sont parfois des cochonneries très sales à effet de levier énorme sur des paris très risqués qui peuvent creuser le bilan des banques de manière scandaleuse et criminelle. Le levier en finance c’est la possiblité de parier 100 en n’ayant en réalité que 1, de parier 10 en ayant que 1. C’est une saloperie parce que, si le pari est bon, on gagne 100 fois plus, MAIS ET C’EST UN GRAND MAIS, si le pari s’avère mauvais … vous perdez 100 fois plus. Et oui cela marche dans les deux sens.
700 000 milliards de dollars c’est énorme. En comparaison, l’ensemble des richesses créées sur le sol américain en un an (boosté artificiellement par des trucs pas très nets et réels d’ailleurs comme le marché financier, le secteur technologique et l’IA autrement l’économie américaine c’est cacahuète et peanut, retour à la culture de l’avoine et on remballe l’oncle sam dans son ranch) c’est grosso modo entre 17 000 milliards et 25 000 milliards. Et c’est le pays le plus riche au monde. Donc c’est énorme 700 000 milliards. Et on nous dit que le marché des cryptos risque de menacer la stabilité planétaire financière alors qu’il pèse péniblement 3000 milliards ahahahahah de qui se moque-t-on ?
Tout ça pour dire que ces banques d’investissement qui font des paris hasardeux et à effet de levier sur tout et n’importe quoi, y compris des choses délirantes en espérant gagner le gros lot … s’assurent, prennent du collatéral pour s’assurer contre ces paris dangereux …
Et comment font les banques très sales pour s’assurer ??? Elles achètent des obligations d’Etat, elle achètent de la dette publique pardi ! Ce qui nous amène à dire, comme Guy de la Fortelle, l’investisseur sans costume sur youtube, non seulement qu’il n’y a pas trop de dette publique … mais que d’un point de vue strictement financier, …
IL N’Y EN AURAIT PAS ASSEZ !!! Olala n’en déplaise à Bayrou il n’y aurait pas assez de dette publique, bon je ne vais pas forcément sur ce chemin là mais je remets la dette dans une perspective financière mondiale. Par ailleurs on dit souvent qu’une part non négligeable de la dette française est détenue par des investisseurs étrangers. C’est certes vrai mais nous oublions que la France, les français et les entreprises françaises financent aussi la dette des pays étrangers à la France. Tout ça est très complexe et surtout très imbriqué. D’ailleurs l’agence France Trésor qui émet et commercialise la dette publique française ne connaît pas et ne peut pas connaître les détenteurs de la dette française déjà parce que les investisseurs ne veulent pas le dire et tiennent à leur confidentialité.
Allez les amis …
En attendant, on regarde la chute du bitcoin pendant les mois qui viennent, les soldes arrivent et vous pourrez en acheter à bon prix, et le revendre dans quelques années, notamment en 2029 ou 2030.